Confrontée à la pandémie Covid-19 notre société fait face à l’urgence et à l’installation d’une crise durable, dans ce contexte, le CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) propose un élargissement de la définition de la santé publique initialement données par l’OMS en 1952.
Dans cet avis prescripteur (Avis 137 Éthique et santé publique), une grande place est faite au numérique pour l’information, la communication et la santé. Il met en premier plan l’obligation du respect des principes de l’éthique : liberté, dignité, équité, qui révèlent la tension entre devoir de protéger au mieux la collectivité dans laquelle la personne souffrante évolue et devoir d’aider cette personne au mieux.
« L’éthique n’est pas facultative pour la santé publique : c’est la condition de son acceptation qui passe par une participation citoyenne »